Grégoire Bordier, Associé indéfiniment responsable de Bordier & Cie, vient d’être nommé à la présidence de l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS). L’ABPS se réjouit de pouvoir compter sur l’expérience et le soutien de cette personnalité dynamique et engagée.
A l’occasion de la publication du rapport annuel 2019 de l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS), son président Yves Mirabaud rappelle dans l’Agefi les bonnes nouvelles de l’année écoulée. Au-delà de la crise économique actuelle, l’ABPS voit pour la Suisse trois défis majeurs à relever dans l’année à venir : stabiliser sa relation avec l’Union européenne, déployer
une stratégie crédible en matière de finance durable et réduire les obstacles liés à l’impôt anticipé et aux droits de timbre. Et retrouvez les autres nouvelles de l’ABPS en suivant ce lien.
Le risque croissant de cyberattaques et les moyens de s’en protéger efficacement étaient au coeur du quatrième Private Banking Day, organisé aujourd’hui par l’ABPS et l’ABG à Lucerne. D’éminents experts ont expliqué les enjeux globaux et nationaux ainsi que les risques concrets et les opportunités pour la Suisse et sa place financière.
Lors de leur conférence de presse annuelle conjointe, l’ABPS et l’ABG ont exposé leur
évaluation du positionnement de la Suisse en tant que place de gestion de fortune par
rapport à ses principaux concurrents: même si la Suisse fait dans l’ensemble bonne
figure en termes de compétitivité des conditions-cadres, des progrès sont encore
nécessaires en matière de politique fiscale et de réglementation de la protection des
données. Pour conserver sa position de leader, la Suisse doit aussi améliorer en
premier lieu son accès au marché de l’UE et stabiliser ses relations bilatérales avec
l’UE. Un accord-cadre institutionnel avec l’UE est une condition préalable impérative
pour un meilleur accès au marché.
Le saviez-vous ? L’ABPS est le fruit d’une longue épopée, dont les racines remontent au XVIe siècle. C’est à cette époque que sont arrivés à Bâle, Genève et Zurich, les premiers Huguenots fuyant les persécutions religieuses. Grâce à leurs réseaux d’affaires, leur savoir-faire commercial et leur fortune, ils ont créé les conditions nécessaires à l’essor des banques en Suisse, des banquiers privés en particulier. Cette passionnante histoire est racontée dans la toute dernière édition de la « Revue vaudoise de généalogie et d’histoire des familles 2017 ».
Les questions de l’accès au marché européen, et plus largement des relations de la Suisse avec l’Union européenne, ont été au cœur du troisième Private Banking Day organisé à Lugano conjointement par l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) et l’Association de Banques Suisses de Gestion (ABG). La manifestation a réuni des personnalités de la banque privée, de la politique, de l’économie et de l’administration et fait la part belle au canton du Tessin.
A l’occasion de leur 4ème rencontre annuelle commune avec la presse à Berne, l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) et l’Association de Banques Suisses de Gestion (ABG) ont présenté aujourd’hui les priorités des banques suisses actives dans la gestion de fortune afin de garantir leur avenir dans un contexte toujours plus exigeant. En particulier, la mise en œuvre d’une réglementation différenciée et l’accès au marché permettraient de doper la compétitivité et le dynamisme des banques privées suisses. Les présidents des deux associations, Yves Mirabaud et Boris Collardi ont tour à tour esquissé quelques pistes pour le futur.
Lors de leur conférence de presse commune, l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) et l’Association de Banques Suisses de Gestion (ABG) ont abordé deux thèmes lourds de conséquences pour leur secteur. D’une part, le Private Banking suisse présente tous les attributs d’une industrie d’exportation classique. Il est donc essentiel que cette branche puisse continuer à exporter ses prestations sans entraves, en particulier vers les pays de l’UE. D’autre part, la question de la portée du secret bancaire se pose désormais aussi pour les clients suisses. Il reviendra aux citoyens de donner une direction de principe à ce sujet lors d’une prochaine votation sur une initiative populaire. Quelle qu’en soit l’issue, les banques privées souhaitent que le système fiscal reste cohérent.
Le projet de loi mis en consultation par le Département fédéral des finances afin d’assouplir l’impôt anticipé est à saluer. Toutefois, il ne va pas assez loin et doit encore être complété. Il serait donc bienvenu que le Conseil fédéral reformule ses propositions pour mieux respecter le rôle de garantie de l’impôt anticipé, garantie qui n’est plus nécessaire lorsque l’impôt est prélevé. Il respecterait ainsi mieux les initiatives parlementaires à la base de sa proposition, qui demandent le maintien du droit au remboursement « pourvu que les revenus soient imposés ».
Le bas niveau persistant des taux d’intérêt au plan international, ainsi que les intérêts négatifs introduits par la Banque nationale suisse, ont été au centre du deuxième Private Banking Day organisé le 11 mai 2017 à Zurich par l’ABPS et l’ABG. Les personnalités présentes y ont ouvert quelques pistes permettant au secteur d’exportation de la gestion de fortune de continuer à nouer avec le succès dans un tel contexte.