Le 5 septembre 2016 s’est achevée la consultation relative au contre-projet direct à l’initiative populaire «Oui à la protection de la sphère privée». L’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) ne se positionne ni en faveur, ni en défaveur de ce texte, car elle estime qu’il ne revient pas aux banques de donner leur avis, mais bien aux citoyens et contribuables, à qui appartient le secret bancaire.

Lors de leur rencontre commune avec la presse, l’Association de Banques Privées Suisses (ABPS) et l’Association de Banques Suisses de Gestion (ABG) ont présenté leur vision sur la manière dont la place financière suisse doit se préparer pour l’avenir. Notamment, la question de l’accès au marché reste essentielle pour les banques. De même, afin que le secteur puisse continuer à exercer ses activités avec succès depuis la Suisse, trois dossiers sont cruciaux: l’adoption de la RIE III, des relations stables avec l’Union européenne et la mise en oeuvre rapide des projets de lois LSFin et LEFin.

Depuis le 1er janvier 2017, les banques collectent des données fiscales pour 38 pays. Le gouvernement propose d’en rajouter 41 autres l’année prochaine. Cela correspond aux engagements de la Suisse. Mais la future autorisation du Parlement ne doit pas dispenser le gouvernement de vérifier à nouveau l’existence d’un « level playing field » et la confidentialité des données avant de les envoyer en septembre 2019.